La maison des baisers.

C'est la gorge aussi dévastée qu'un champ de mines, les pieds congelés et le cheveux crades que je m'adonne à la rédaction de cet encart. Vendredi, Yakayalé. Ultra déçue, je ne comprends toujours pas les mouvements de foule abusifs pour un groupe des plus softs de la programmation. Cette expérience des plus périlleuses m'a quelque peu découragée et c'est la tête baissée que je suis rentrée au camion entamer une nuit des plus paisibles. Une fois les bougies éteintes, c'est sur du jazz manouche que mes yeux se ferment, et sur Yann Tiersen que mon corps s'envole. Quelques cauchemars dans la nuit, réveils le visage gelé, la gorge sèche, l'écho de la teuf implantée à 100m dans les oreilles, réconfortant. Des bruits de verre, des ombres à travers les fenêtres du camion, je frissonne, la peur et la joie hésitant toutes deux à se manifester. Je pense à lui, j'aimerais qu'il soit là, près de moi. Atamercredi. M.

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[A Mad et House]

une tisane au tilleul avec du miel !